A défi planétaire, réponse planétaire. Avec la pandémie de COVID-19 qui sévit depuis janvier dans le monde, les entreprises ont adopté de nouvelles méthodes de travail. Dont notamment le télétravail, qui permet de travailler à domicile sans avoir besoin de courir des risques en se rendant à son lieu de service. Malheureusement, à solution exceptionnelles problèmes et détournement pervers. Et avec la hausse du télétravail, l’arnaque aux faux virements a explosé en France.
Des chiffres à la clé et à la pelle
D’après un rapport émis par le cabinet Proofpoint datant de fin septembre, on apprend notamment chiffres à l’appui que l’arnaque au faux virement gagne du terrain. ces mois derniers.
En effet, les hackers et spécialistes de l’arnaque à la carte bancaire n’hésitent plus à usurper les identités des salariés afin de leur subtiliser leur paie. Un phénomène connu de longue date mais mis en exergue par la crise du coronavirus.
Quel mode opératoire ?
Du fait du confinement imposé par la pandémie de coronavirus, les habitudes des salariés ont changé. On a désormais notamment droit à du télétravail. Du travail à temps partiel alterné. Des missions. Toutes ces pratiques salariales ayant pour dénominateur commun une paie électroniquement ordonnée.
Et c’est justement là qu’agissent les hackers. Qui détournent les paies des salariés, au moment où celles-ci sont émises. En se faisant passer pour lesdits salariés. Le scénario est assez sommaire en soit :
L’arnaqueur se fait passer pour un employé en usurpant l’identité de celui-ci. Puis un envoie un faux message à au propriétaire de l’identité afin de notifier ce dernier d’un changement de RIB. En prétextant bien sûr de rappeler par message retour son ancien RIB. Et la suite est logique.
Des milliers d’arnaques déjouées chaque jour
Avec une explosion de plus de 200 % des cas d’arnaque au faux virement depuis le début de la pandémie, on a observé une explosion des tentatives d’arnaques de ce genre. Ainsi, Proofpoint estime que chaque jour environ 30 000 tentatives seraient déjouées.