Amazon s’est imposé comme le géant incontestable du commerce en ligne, en à peine 20 ans d’existence. Cependant, ce long parcours vers les sommets du marché a été parsemé d’embûches et de scandales. Dernier scandale en date, celui lié au gonflement des prix des masques au plus fort de la crise du COVID-19. En effet, Amazon est accusé d’avoir multiplié jusqu’à 1 000 % le prix des masques, alors que le coronavirus faisait rage et tuait dans le monde entier.
Amazon dans la tourmente
La fumée est partie de l’association Public Citizen. Basée aux Etats-Unis, cette association de consommateurs accuse chiffres à l’appui Amazon d’avoir profité de la crise du coronavirus pour se faire des marges monstrueuses sur les ventes de masques. Ceci en multipliant par 1 000 le prix moyen de ces accessoires de protection.
Seuls remparts physiques contre le coronavirus, les masques sont devenus au plus fort de la crise une denrée rare et stratégique que se bagarraient même les états. On pense notamment à la République Tchèque qui a intercepté un stock de masques destiné à ses voisins.
Ou les Etats-Unis qui ont racheté sur le tarmac d’un aéroport chinois des milliers de masques destinés à la France. Désormais c’est au tour d’Amazon de se justifier devant la justice, pour faits de spéculation en temps de crise sanitaire.
Des masques surfacturés par Amazon
Concrètement, Amazon est accusé de spéculation. On a en effet vu le paquet de 50 masques passer de 4 dollars à 39,99 dollars sur le site marchand. Soit une augmentation de 1 000 %.
En réponse, Amazon se défend en rapportant notamment que « plus d’un million d’offres qui tentaient de gonfler les prix ainsi que plus de 10 000 comptes de vendeurs tiers. Nous avons transmis les cas les plus graves aux autorités d’Etat et fédérales du pays pour qu’ils soient tenus pour responsables nous continuons à surveiller activement notre magasin et supprimons les offres qui violent nos politiques ».