C’est un grand bon en arrière que vient d’effectuer l’administration française, qui par le biais de son agence du médicament a décidé de mettre au placard l’hydroxychloroquine dans le protocole de lutte contre le nouveau coronavirus. En effet, le décret autorisation l’usage de cette molécule vient d’être abrogé. Laissant sans médicament phare des milliers de patients encore sous l’emprise de l’infection à COVID-19.
Un clap de fin pour un traitement défendu par tous
Depuis le début de l’épidémie de coronavirus en France, de fervents défenseurs de la molécule, notamment le Professeur Didier Raoult, lui louent des vertus contre le COVID-19. Après des essais cliniques, le scientifique et non moins médecin marseillais en est arrivé à l’effet de cette molécule jadis utilisée pour combattre la malaria, sur le nouveau coronavirus.
En effet, la chloroquine est une molécule anti-paludéenne qui est prescrite à tous ceux qui effectuent un voyage en zone tropicale. Plus précisément en Afrique. Elle est donc utilisée comme traitement préventif contre le paludisme, ou malaria. Seulement, du fait divers effets secondaires sa commercialisation a été stoppée et sa prescription par les médecins interdite. Elle fut remplacée par d’autres molécules plus saines d’après les savants et laboratoires.
Alors que le nouveau coronavirus faisait rage, la France a alors décidé d’autoriser l’hydroxychloroquine dans le traitement du coronavirus. Après une étude rapportant des conclusions négatives à son sujet, le gouvernement Français par le biais de son agence du médicament, vient d’abroger le décret qui autorisait l’usage de la chloroquine contre le COVID-19.
Des essais cliniques stoppés eux-aussi
L’ANSM (l’Agence du médicament) a en parallèle mis un terme à tous les essais cliniques conduits avec de la chloroquine en France, quelle que soit sa forme.
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