Le secteur du transport aérien battant de l’aile, Boeing le constructeur d’avions américain se tourne vers le secteur plus porteur des avions de combat pour renflouer ses caisses dans un contexte pourri par la crise du COVID-19. Par ricochet, Boeing réinvente également la guerre en dévoilant le premier avion de combat 100 % autonome.
Un avion de combat, rien de moins
Boeing s’est toujours vanté de ne point être associé au secteur de l’armement américain. Alors que divers concurrents, dont le canadien Bombardier, y sont trempés jusqu’aux os. Boeing aura fini par répondre aux sirènes de l’industrie des avions de combat en dévoilant notamment le Loyal Wingman, l’un des prototypes de ses nouveaux avions de combat.

L’Australie en tête du peloton
Pour sa première dans le domaine Boeing n’a pourtant pas été sollicité par l’administration américaine. C’est l’Australie qui représente à ce jour son premier client pour ses Loyal Wingman. La Royal Air Force australienne en a en effet commandé 3. Dont la livraison devrait intervenir au cours des mois prochains.
Mais qu’a donc de particulier cet avion de combat ? Un rapide tour du propriétaire s’impose.
Le Loyal Wingman sous toutes ses coutures
C’est via sa filiale australienne que Boeing a dévoilé le Loyal Wingman. Cet avion de combat est assez unique. En ce qu’il n’a pas besoin de pilote à son bord pour remplir ses missions. Doté d’une portée de 3 700 km, cet appareil qui mesure près de 12 mètres de long est bardé côte armement.

Boeing se garde bien de détailler les systèmes embarqués, mais souligne bien que son avion de combat sera à même de répondre aux menaces de l’heure en toute aisance. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Scott Morrison, Premier ministre Australien, a lui même tenu à dévoiler à ses compatriotes les avions qui pourraient bien leur sauver la vie dans un futur proche.