Être président de la république n’est pas un travail de tout repos. Et Emmanuel Macron peut en témoigner après 2 ans de mandant. Nuits blanches, crises politiques, diplomatiques, sécuritaires et même des attentats dirigés contre lui. Le plus récent a été déjoué et incriminait deux suspects liés à l’ultradroite. Le président de la république est sauf, et tout est sous contrôle.
Un attentat méthodiquement préparé
On apprenait ce matin avec stupeur la mise aux arrêts de quatre suspects dans l’affaire de l’attentat raté contre le chef de l’Etat Emmanuel Macron.
Déférés vendredi dernier au parquet dans le cadre d’une enquête ouverte il y a un an pour rétablir les faits et circonstances entourant l’attentat raté, les deux des quatre suspects sont liés à des groupuscules d’ultradroite. Pour rappel leur projet d’attentat aurait dû être mis à exécution à l’occasion des cérémonies du 11 novembre 2018.

Parmi les suspects se trouvent deux hommes âgés de 30 à 45 ans, et interpellés en Moselle par la DGSI. Tous deux déférés devant la justice, ils encourent une très lourde peine pour un chef d’accusation très lourd de sens : association de malfaiteurs terroristes.
Plus de suspects qu’on le croirait
L’arrestation de ces deux hommes fait suite à une série d’interpellations. Pour rappel, au lendemain de la mise en évidence du projet d’attentat pas moins de six interpellations avaient été réalisés par la DGSI en 2018.
Notamment celles de cinq hommes et d’une femme. Tous du même entourage, âgés de 22 à 62 ans et vivant en Moselle, en Isère et en Ille-et-Vilaine. Les motivations des suspects demeurent floues et nous préférons rester prudent sur la question de leur appartenance à l’ultradroite. Pour des raisons assez évidentes.
Fort heureusement le projet d’attentat n’a jamais été mis à exécution grâce à l’action des forces de l’ordre.