Arrêter de fumer engendre des bienfaits non négligeables sur la santé. Cela réduit le risque de maladies cardiovasculaires et de cancer du poumon. Cependant, d’après une étude américaine, le risque persisterait encore 5 à 10 ans avant de devenir similaire à celui des non-fumeurs.
Une étude menée sur plusieurs dizaines d’années
En Amérique du nord (et notamment aux États-Unis) 20 % des décès dû à une maladie cardiovasculaire sont provoqués par le tabagisme. Arrêter de fumer diminue fortement ce risque, mais sur quelle période ? L’Université Vanderbilt à Nashville s’est penché sur la question à travers une étude de grande envergure.
L’étude a commencé en 1948 et portait sur un grand groupe d’hommes et de femmes qui s’est prolongé sur leurs enfants et petits enfants. Ce sont donc 8 800 personnes qui ont été suivies sur plusieurs décennies.
– 39 % de risques cardiovasculaires après 5 ans
Chez les anciens gros fumeurs, le risque est réduit de 39 % dans les cinq ans qui suivent l’arrêt de la cigarette. Cependant, le risque n’était pas nul pour autant et restait plus élevé au bout de cinq ans que chez les non fumeurs. Des risques persistaient même chez les très gros fumeurs jusqu’à 25 ans après l’arrêt.
Ainsi, si les bienfaits de l’arrêt du tabac se font sentir très rapidement, les risques supplémentaires de maladies cardiovasculaires met beaucoup plus de temps à disparaître complètement (selon cette étude).