Zimbabwe: le lion Cecil tué, dépecé et décapité par un dentiste américain
L’homme qui a voyagé au Zimbabwe pour chasser et tuer Cecil, l’un des plus célèbres lions d’Afrique, a été identifié comme un dentiste américain. Celui-ci aurait payé 55.000 dollars (50.000€) pour avoir l’opportunité d’abattre la bête.
Walter Palmer, un dentiste du Minnesota (Etats-Unis), est soupçonné d’avoir attiré le lion grâce à une carcasse d’animal à l’extérieur du parc national Hwange au Zimbabwe dans la nuit du 1er juillet, avant de le blesser avec un arc et une flèche. Après 40 heures de traque, le chasseur professionnel a trouvé l’animal en souffrance et l’a achevé d’une balle de fusil. Décapité et dépecé, l’animal à servi de trophée au dentiste.
La tête et la peau de Cecil ont été confisquées par les autorités pour être utilisées comme éléments de preuve. Deux sources ont confirmé l’identité de l’homme comme l’écrit le Telegraph .
L’Autorité du tourisme du Zimbabwe a également tweeté le nom de l’homme, en ajoutant que « C’était une chasse illégale. On dit que la mort de Cecil aura une incidence sur le tourisme à Hwange de façon spectaculaire ».
#WalterJamesPalmer was the man who killed #CecilTheLion . This was an #illegalhunt . #VisitZimbabwe #263Chat #wildlife #illegalhunting
— #VisitZimbabwe (@tourismzimbabwe) 28 Juillet 2015
La Zimbabwe Conservation Task Force (ZCTF), une association zimbabwéenne a elle aussi publié sur Facebook le nom du dentiste américain, Walter J. Palmer, ainsi que son adresse et d’autres informations. Son profil professionnel sur Facebook a été assailli de commentaires de suite après l’annonce de la ZCTF.
Palmer avait payé deux Zimbabwéens pour le mener jusqu’à l’animal, et payé 55.000 dollars pour cette chasse.
Mardi, les parcs nationaux du Zimbabwe ont publié une déclaration , indiquant que ces deux hommes devaient être jugés mercredi 29 juillet 2015 par le tribunal de Victoria Falls pour « braconnage ».
Theo Bronkhorst, un chasseur professionnel de la société Bushman Safari, qui aurait aidé le dentiste à traquer Cecil, comparaîtra aux côtés de Honest Trymore Ndlovu, le propriétaire de la ferme d’Antoinette dans la réserve de Gwayi, où le lion aurait été tué et qui aurait donné son accord pour y organiser la battue.
Bronkhorst, pour sa part, affirme qu’il ignorait la renommée de Cecil. « C’était un magnifique lion adulte. Nous ne savions pas qu’il était célèbre. J’avais un permis pour mon client pour tirer un lion avec un arc et une flèche dans la zone où il a été tué, » a-t-il déclaré au Telegraph.
Une histoire de chasse au gros gibier
Un blog de chasse appelé Trophy Hunt America a diffusé des images d’un homme identifié comme Walter Palmer posant avec un léopard de 80 kg qu’il a tué au Zimbabwe en 2010 ainsi qu’un mouflon de la Sierra Nevada.
Sur la légende d’une autre image publiée sur le site en 2010, sur laquelle Palmer pose avec un wapiti mort, on peut lire que Walt avait besoin « d’un animal de plus » et il atteindrait l’objectif de sa longue quête pour « récolter » toutes les espèces de gros gibier en Amérique du Nord, qui constituent le fameux Big-game hunting , qui fait référence au Big Five , un ensemble de cinq mammifères africains.
Crédit photo: Brent Sinclair
Palmer avait également fait l’objet d’un article dans le New York Times en 2009, dans lequel on pouvait lire qu’il était « capable d’embrocher une carte à jouer depuis plus de 90 mètres avec son arc à poulies. »
Cecil, l’icône du parc national Hwange
Cecil était une grande icône pour les touristes et les Zimbabwéens, et on retrouvait le lion dans de nombreuses vidéos postées YouTube par des gens qui avaient repéré le gentil géant lors de safaris dans le parc national de Hwange.
Cecil était âgé de 13 ans. Il était reconnaissable grâce à sa crinière brune. Ses admirateurs assurent qu’il était le plus grand et le plus beau lion du parc national Hwange. Selon Johnny Rodrigues, directeur de la mission de conservation animale du Zimbabwe, « le monde entier le connaissait ». Cecil était, en outre, le plus vieux lion du parc.
Quelles sont les conséquences de sa mort ?
Les conséquences sont nombreuses, et bien différentes. Johnny Rodrigues affirme que « juste avec le tourisme, il a rapporté entre 500.000 et 600.000 dollars dans toute sa vie ». Mais sa descendance est également en péril. En effet, le lion Cecil était à la tête de son propre clan, dont les six lionceaux sont à présent menacés. « Le prochain mâle dominant va les tuer, pour encourager les lionnes à s’accoupler avec lui. C’est comme ça que ça marche, dans la nature », explique froidement Johnny Rodrigues.
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Sal type de M….qu’on lui fasse la même chose mais en lui arrachant toutes ses dents avant ainsi qu’à ceux qui l’on aidé…..