Les épiceries « en vrac » day by day vous permettent de faire vos courses au quotidien, en quantité à la demande et sans emballage !

Les ingrédients en vrac de haute qualité sont pour certains le genre de magasin de rêve, aussi longtemps que vous apportez vos propres récipients. Mais les « épiceries en vrac », c’est quoi au fait ?

Pâtes, riz, légumes secs, fruits secs, céréales, confiserie, café, biscuits ou encore produits d’entretien… day by day est la première chaîne d’épiceries en vrac qui vous propose d’acheter l’essentiel de vos produits du quotidien, sans aucun emballage et en quantité à la demande. Faisons un zoom sur le quatrième magasin de la chaîne qui vient d’ouvrir ses portes à Lille le 17 février dernier.

Un livre pour changer de vie

Alice Bigorgne travaillait dans le marketing jusqu’à ce qu’elle lise un livre qui a changé sa vie. Zéro déchet de Bea Johnson, qui est une invitation à réfléchir sur sa propre consommation, a inspiré Alice pour ouvrir une épicerie zéro déchet appelée « day by day » (« jour après jour ») à Lille.

« day by day » est une petite chaîne d’épiceries qui compte maintenant quatre magasins à travers le pays, y compris celui d’Alice Bigorgne. La mission de cette épicerie, et des autres de la chaîne, est de proposer aux gens de faire des courses plus écologiques, un changement de mentalité admirable dont on a désespérément besoin, en France et ailleurs.

day by day, Lille, Alice Bergogne

Crédit photo: Facebook – day by day

Pas d’emballage, zéro déchets

À day by day, il n’y a pas d’emballage : l’ensemble des 450 produits sont vendus en vrac. Vous devez apporter vos propres contenants ou utiliser ceux « gracieusement fournis par d’autres clients », indique le site. Cela permet de réduire les quantités produites et l’impact de l’activité humaine sur l’environnement. Mais ce n’est pas tout. Acheter « en vrac » aura un impact positif sur votre portefeuille. En effet, nous payons souvent des produits pour l’emballage fantaisiste à excès sans même s’en rendre compte. La commerçante indique au quotidien La Voix du Nord que le résultat est conséquent : « zéro déchet et presque 40 % moins cher par rapport à un produit équivalent conditionné et marketé ». « De plus », continue-t’elle, « les aliments vendus ici sont aussi sélectionnés pour leur qualité. »

Vous pouvez acheter précisément la quantité de nourriture que vous voulez. « Si vous avez besoin d’une seule cuillerée de café ou deux bâtons de cannelle, je vais vous le vendre », explique Alice Bigorgne. L’idée est de réduire la quantité de déchets alimentaires en vendant exactement ce qu’une personne envisage d’utiliser.

Retour aux origines

Ce concept n’est pas nouveau. C’est la façon dont beaucoup de nos grands-parents faisaient leurs courses. Ils prenaient un bocal dans la boutique du coin pour le faire remplir avec la quantité de l’ingrédient choisi dont ils avaient besoin ou pouvaient se permettre. Alors que nous bénéficions d’un plus grand choix de nourriture que les générations précédentes, il est regrettable que nous nous soyons éloignés du modèle commercial en vrac. « On remet juste au goût du jour un concept qui permet de faire attention à l’environnement et consommer plus juste. »

Les magasins comme day by day montrent que la tendance est peut-être en train de changer. Espérons que ces modèles avant-gardistes d’épiceries fleurissent un peu partout en France.

Crédit photo principale : Facebook – day by day

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24 Commentaires

    • Les emballages recyclable restent des déchets, qu’il faut traiter. Même si ils trouvent une seconde vie ensuite et ne finissent pas dans une décharge, cela coûte de l’argent et de l’énergie pour les traiter et les transformer.

      • Papiers et cartons sont peut-être des déchets, mais aller jusqu’à son composteur ne demande guère d’énergie en dehors de quelques pas. Ensuite, on peut utiliser le compost.

        Il ne doit pas y avoir de papier collant ni de colle sur les papiers et cartons. Idem en ce qui concerne l’encre.
        Mieux, il est conseillé d’en mettre dans son composteur.

    • le recyclage en soi ça pollue, certes moins que ce qui n’est pas recyclable mais quand on veut aucun déchet, on y met les moyens. Et à la base le produit recyclable provient forcément d’une source de pollution ou de dénaturation de la nature (déforestation (cartons, papiers…), pétrole (plastique…).

  1. Et sinon dans les magasins bio il y a déjà depuis fort longtemps des espaces de produits en vrac (comme à Bio c bon et aux Nouveaux Robinsons), rien de révolutionnaire donc!!

    • Sauf qu’à Bio c’Bon ou Biocoop ou Naturalia, les produits en vrac sont versés dans des sachets en papier/cellulose disponibles sur place. Donc c’est bien différent…

      • Faut arrêter de dire que Day by Day c’est ZERO DECHET.
        ce n’est PAS zéro déchet, c’est du vrac, tout au plus, mais le zéro déchet c’est bien plus ambitieux que ça,
        les clients peuvent peut être réduire leurs déchets à condition de venir avec leurs contenants, mais le magasin ne fait rien pour réduire les siens et encore moins l’impact écologique des produits qui ne sont pas locaux, très peu bio, et tout circule par une plateforme à Paris (livraison, stockage, nettoyage, transferts, tout tout tout),
        je ne parle même pas du soutien des petites entreprises : les références c’est en grande partie des grosses boîtes.
        les magasin ne sont même pas étudiés pour faire autre chose que de la vente de produit
        j’ai failli rentrer en franchise mais après avoir découvert l’envers du décors, j’ai été très déçu d’un concept qui profite du manque d’information des gens qui y vont consommer et tombent dans le panneau croyant se déculpabiliser en consommant day by day (ça me fait rager car même le nom n’a rien de français)
        autant aller acheter du vrac chez carrefour ou auchan, ils font la même chose, rien de révolutionnaire, ça vous reviendra même moins cher,
        (petit secret bien gardé, un cofondateur est d’ailleurs issu de la grande distribution, autant dire que les méthodes et préoccupations sont similaires)

        tandis que les petites épiceries, crées par des personnes portées par des valeurs écologiques, solidaire des producteurs et de votre bien-être, celles qui peinent à se monter face qu concurrent day by day… ben elles, qui font du vrac « complet » avec du frais, qui proposent toutes sortes de produits variés qui permettent de répondre à tous les besoins des clients, pas que sur du sec, sucré salé et détergents (car je sais pas vous, mais moi je mange pas que des graines et des olives) ont peut les saluer, féliciter pour la démarche, les vraies préoccupations et soucis de choisir des produits avec un réel impact pour votre santé, gourmandise mais aussi planète et économie locale, ce qui fait que votre région ne s’appauvrit pas.
        Il faut être cohérent au bout d’un moment. Si on achète bio chez super u ou carrefour, je suis désolé, mais on n’est pas consomm’acteur, notre impact c’est du pipo (rien que pour témoigner de nombreux articles et reportages de journalistes plus que sérieux).
        une démarche plus solidaire envers des commerçants engagés et qui connaissent tous leurs producteurs (souvent cités comme producteurs et non fournisseurs, ce n’est pas qu’une nuance de vocabulaire), leurs contraintes, quotidien, façon de produire… là vous pouvez dormir tranquille 🙂
        bref, un petit coup de gueule car on parle beaucoup de ceux qui ont le fric pour se payer de la pub sur tous les canaux, être sponsor ou partenaire (donc qui donne un chèque à la fin) de nombreux événements dans lesquels il peut faire sa pub et faire de l’ombre à des initiatives de taille plus petite, qui peut faire venir des stars type Béa Johnson et j’en passe, ben faut se poser la question pourquoi votre épicier zéro déchet ne le fait pas, ben parce qu’il carbure pas au pognon mais aux valeurs, il a pas le temps lui, il est pas assis derrière son pc et des fois (!) la caisse, mais retrousse ses manches et toujours avec le sourire puisse vous parler avec passion des produits de son magasin et ses partenaires producteurs dont il est fier.
        à bon entendeur.

        signé : entrepreneur zéro déchet indépendant qui milite pour la vérité

    • Boi C bon? il y a des emballages partout, hormis pour les légumes/fruits. En tout cas dans le mien, je ne peux pas trouver de muesli en vrac ou de fruits secs ou de riz/pates… Je vais plutôt en biocoop du coup pour trouver ça.

  2. « Day by Day », y en a marre de tout cet anglais ! Arrêtez, svp, de tout polluer avec cette langue impérialiste et hégémonique qui est en train de tuer la diversité culturelle et linguistique de toute l’humanité. Épicerie Bio, c’est bien, alors merci aussi de parler Bio, c’est-à-dire sans la langue de Monsanto dans la bouche.

    • A aucun moment dans l’article, on parle de produit Bio, mais simplement de produit en vrac. Certes j’imagine que ce ne sont pas des produits de la grande distribution mais plutôt des produits locaux ou de marché équitable mais pas sûr que tout soit bio dans ce magasin. Il devrait préciser, ça manque là.

      • D’où croyez-vous que viennent les pâtes, le riz, la semoule, et toutes ces graines vendues en vrac ? Pas du village en tout cas, ou alors d’un lointain village.
        Je ne prendrai qu’un exemple, le riz. En fonction du lieu de
        provenance il contient plus ou moins d’arsenic. En cas d’intoxication à l’arsenic, vers quel fabricant vous vous retournez ? Aucune indication ! C’est plus simple, vous ne pouvez pas porter plainte à moins de le faire contre le magasin. La provenance du riz pouvant varier d’un jour à l’autre, le perdant est la personne intoxiquée !

    • Je suis entièrement d’accord avec Pasagenoux. C’est d’ailleurs la première chose à laquelle j’ai pensé. Après tout, on est en France et non en Angleterre.

  3. une super idée ,ces magasins ,je suis fan !!! seulement ,il n’y en a pas encore dans le sud ouest ?? du moins près d’Agen !!! un seul bémol ,c’est dommage qu’is ne s’appellent pas « jour après jour « ,

  4. Bonjour, pour être plus précis, le gain économique des produits s’entend sur des magasins de proximité. Nous avions fait l’erreur de comparer avec les produits équivalent vendus en hypermarché et là le produit emballé reste plus économique, volume oblige …
    En tout cas, nous adhérons à ces magasins et avons hate qu’il s’en développe encore plus

  5. Je trouve le concept intéressant, il y en a déjà pas mal et depuis plusieurs années qui l’on développé, mais sur quelques produits, cependant le gros hic….c’est l’hygiène….et je parle en connaissance de cause, ben oui ! j’ai carrément fait une grave intoxication alimentaire après avoir ingéré, des produits achetés en vrac (bananes séchées) .
    J’ai pu vérifier par la suite l’état d’hygiène lamentable des containers, et aussi pour y avoir assisté, au remplissage de ces containers avec les mains nues (mais de toute façon avec des gants c’est pareil, vu qu’ils servent à n’importe quoi d’autre) plongées dans les sacs d’origine, soit dit en passant …en plastique, de plus les produits tombés parterre remis dans les containers…….au niveau de l’hygiène en général nous en sommes au moyen âge, donc ce n’est pas vraiment adapté à notre époque …ça viendra certainement…. après cet épisode (si cela était arrivé à une personne âgée, elle en serait morte) je n’achèterai certainement pus de produits en vrac…de plus en comparant le prix au kg des produits emballés, et ceux des produits en vrac…..bizarrement ces derniers sont plus chers.

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