EN BREF
  • 🔧 ITER finalise l’assemblage de son puissant système d’électroaimants, une avancée majeure pour la fusion.
  • 🌍 Le projet repose sur une collaboration internationale, réunissant plus de 30 pays pour surmonter les défis énergétiques.
  • 🔥 Le réacteur Tokamak d’ITER est conçu pour produire 500 mégawatts de puissance de fusion à partir de seulement 50 mégawatts d’énergie d’entrée.
  • 🚀 En avance sur le calendrier, ITER démontre la faisabilité scientifique et technologique de l’énergie de fusion comme solution durable.

Le projet ITER, symbole d’une collaboration internationale sans précédent, vise à démontrer la faisabilité scientifique et technologique de l’énergie de fusion. Avec l’achèvement de tous les composants pour son système d’électroaimants supraconducteurs pulsés, ITER marque un jalon majeur. Ce réseau complexe de magnétisme, décrit comme le « cœur électromagnétique » du réacteur à fusion, est en passe de révolutionner notre approche de l’énergie. Situé en France, ce projet est le fruit d’un effort collectif mondial, réunissant des experts de plus de 30 pays, chacun apportant sa pierre à l’édifice d’une énergie propre et durable.

Rôle crucial dans le processus de fusion

Le composant central du projet ITER, un solénoïde central, a été fabriqué et testé aux États-Unis avant d’être expédié vers le site du projet en France méridionale. Ce système d’électroaimants supraconducteurs, une fois entièrement assemblé, pèsera environ 3 000 tonnes. Travaillant de concert avec six aimants en forme d’anneau, fabriqués par la Russie, l’Europe, et la Chine, ces aimants joueront un rôle fondamental dans le processus de fusion. Leur mission principale est d’initier et de confiner un plasma surchauffé à l’intérieur du Tokamak, un appareil en forme de beignet. ITER représente un exemple éloquent de coopération internationale, transcendant les différences nationales pour surmonter des défis existentiels tels que le changement climatique et la sécurité énergétique.

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Le « cœur » fonctionnera de manière systématique

Le processus de fusion au sein d’ITER commence par l’injection de quelques grammes de combustible à base d’hydrogène, sous forme de gaz de deutérium et de tritium, dans la chambre massive du Tokamak. Le système magnétique pulsé envoie alors un courant électrique qui ionise ce gaz, le transformant en plasma. Les aimants génèrent des champs magnétiques intenses qui confinent et façonnent ce plasma ionisé, l’empêchant de toucher les parois du réacteur. Des systèmes de chauffage externes élèvent ensuite la température du plasma à 150 millions de degrés Celsius. À cette température, les noyaux atomiques fusionnent, libérant une chaleur massive. ITER a été conçu pour prouver la faisabilité scientifique et technologique de l’énergie de fusion, avec une capacité opérationnelle projetée de 500 mégawatts de puissance de fusion.

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Un effort mondial vers l’énergie de fusion

ITER incarne une collaboration internationale impliquant plus de 30 pays, chacun contribuant par la fourniture en nature de composants cruciaux. Les États-Unis, par exemple, ont construit le solénoïde central; la Russie a livré un grand aimant de champ poloïdal et des supraconducteurs; l’Europe a fabriqué plusieurs aimants de champ poloïdal et des bobines de champ toroïdal. La Chine a fourni un aimant de champ poloïdal, des matériaux supraconducteurs, des bobines de correction et des alimentations de magnétisme. Le Japon a produit des composants clés pour le solénoïde central et plusieurs aimants toroïdaux. Pendant ce temps, l’Inde a fabriqué le Cryostat massif, qui abrite le Tokamak d’ITER.

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En avance sur le calendrier

Ce dernier jalon fait suite à des progrès significatifs dans la construction d’ITER. En 2024, le projet a atteint 100 % de ses objectifs de construction. En avril 2025, le premier module de secteur de la cuve à vide a été inséré avec succès dans la fosse du Tokamak, marquant le début de la phase d’assemblage du réacteur. L’achèvement du solénoïde central et de l’ensemble du système d’électroaimants supraconducteurs pulsés représente un saut majeur vers l’avenir de l’énergie propre. Le projet ITER est l’incarnation de l’espoir. Avec ITER, nous montrons qu’un avenir énergétique durable et un chemin pacifique sont possibles.

Alors que le projet ITER progresse vers son objectif ultime de démontrer la faisabilité de l’énergie de fusion, une question se pose : comment cette avancée influencera-t-elle la transition énergétique mondiale et quelles implications cela aura-t-il pour l’avenir de notre planète ?

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5 commentaires
  1. Vincentfoudre le

    J’espère que cette technologie sera déployée rapidement pour réduire notre dépendance aux énergies fossiles ! 🌍

  2. Incroyable de voir autant de pays collaborer pour un projet aussi ambitieux. Merci à tous les scientifiques impliqués. 👏

  3. Sylvainparadis le

    Ça semble prometteur, mais est-ce que les coûts ne sont pas trop élevés pour une application à grande échelle ? 🤔

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