Depuis janvier 2024, une nouvelle loi oblige le fisc à verser des intérêts en cas de remboursement d’impôt pour pallier ses erreurs de calcul. Découvrez comment profiter de cette mesure et percevoir les intérêts moratoires automatiques.
Remboursements en cas d’erreur fiscale
Chaque année, des millions de contribuables remplissent leur déclaration de revenus. Certains ne payent pas d’impôts, d’autres payent exactement le montant dû. Cependant, un grand nombre paye plus que ce qu’ils devraient, en raison d’erreurs de calcul du fisc.
Ces erreurs peuvent être dues à l’oubli d’un abattement fiscal, d’une réduction ou d’un crédit d’impôt. Le résultat est souvent un montant d’impôt sur le revenu trop élevé, conduisant à un prélèvement excessif.
Introduction des intérêts moratoires
Jusqu’à récemment, le fisc remboursait simplement l’excédent d’impôt en cas d’erreur détectée. Depuis le 1er janvier 2024, grâce à la loi de finances 2024, le contribuable reçoit non seulement le remboursement mais également des intérêts moratoires.
Les intérêts moratoires sont calculés à un taux de 0,20 % par mois de retard sur le montant de l’impôt remboursé. Cela s’applique à partir du jour du paiement initial de l’impôt jusqu’au remboursement.
Conditions et exclusions spécifiques
Il faut noter que cette mesure ne s’applique pas aux erreurs relatives au prélèvement à la source ou aux restitutions de crédits d’impôt. Ces situations ne sont pas considérées comme des erreurs de l’administration fiscale.
Si l’erreur est imputable au contribuable, par exemple par une déclaration mal remplie, aucun intérêt moratoire ne sera versé. La responsabilité de l’erreur est un facteur crucial dans cette procédure.
- Marge d’erreur du fisc
- Attente d’un remboursement correctif
- Calcul des intérêts moratoires
En tenant compte de ces informations, il est essentiel pour chaque contribuable de vérifier attentivement leur avis d’imposition. Cette vigilance peut non seulement mener à des remboursements corrects mais aussi à des intérêts supplémentaires. Avec ces nouvelles mesures, comment pensez-vous optimiser votre déclaration fiscale ?