Géant informatique des années 80, IBM est depuis la belle époque devenu le temple de l’innovation technologique et des brevets informatiques. Dernière grosse réussite de l’entreprise américaine, IBM a dévoilé récemment la première puce en silicium gravée en 2nm. C’est une révolution XXL pour l’industrie des semi-conducteurs et pour l’informatique en général.
IBM innove encore et encore
Surtout connu pour avoir démocratisé l’informatique dans les années 70-80, IBM a mal négocié le virage Internet et de l’informatique personnelle. Ce qui lui a valu la sanction directe d’être éjectée du gâteau mondial de l’informatique moderne.
Cependant, de retour dans la course à coups de brevets et évolution + révolutions, IBM a fait des percées fracassantes telles que Watson son ordinateur quantique capable d’effectuer des diagnostics médicaux aussi (voire plus) précis que ceux de médecins chevronnés.
Alors à la recherche de sa prochaine grosse révolution, IBM vient de dévoiler la première puce en silicium au monde, gravée en 2nm.
Plus qu’une évolution, une révolution
Cette nouvelle ne nous évoque sans doute rien de jubilatoire, mais c’est en fait une question d’avenir. A l’heure actuelle la grande majorité des processeurs sont gravés en 10, voire 12nm. Ceux-ci sont efficaces et permettent de réaliser des tâches complexes au quotidien, en accélérant notre productivité.
Bien que les smartphones soient équipés de puces gravées en 7nm, il n’en demeure pas moins que le vrai combat sur les processeurs est leur consommation énergétique. Et c’est là que la puce en 2nm d’IBM apparaît comme une révolution.
En effet, plus la finesse de gravure est petite, plus petit est le processeur et moins d’énergie celui-ci consomme, tout en produisant des performances égales, voire supérieures. IBM promet d’ores et déjà que sa puce consomme 75 % d’énergie en moins que les autres tout en générant 45 % de puissance en plus. A une époque où des puces en 7nm comme les M1 d’Apple offrent déjà une autonomie de 20 heures aux MacBook Pro, IBM annonce une autonomie au moins 4 fois supérieure à celle offerte par les puces actuelles.