En décembre dernier, les pouvoirs publics ont annoncé fièrement le lancement d’une vaste campagne de vaccination contre le coronavirus. Dans un premier temps, c’est le vaccin de l’américain Pfizer qui était utilisé pour vacciner les Français. Puis, face à la pénurie d’approvisionnement, l’administration a décidé de se tourner vers un autre laboratoire, afin de proposer un second vaccin en synergie de campagne avec celui de Pfizer. Il s’agissait du vaccin AstraZeneca. Après quelques couacs et surtout des complications et effets secondaires, la France suspend l’inoculation du vaccin AstraZeneca.
Une décision surprenante mais nécessaire
Depuis une semaine en moyenne, il ne se passe plus une seule journée sans qu’un pays ne décide de mettre un terme à l’utilisation du vaccin AstraZeneca. Et cela est dû au fait que ce vaccin soit associé à un certain nombre de complications et effets secondaires chez les patients l’ayant reçu.
Ainsi, en l’espace d’une semaine, l’Allemagne, le Danemark, la Norvège, l’Islande ou encore les Pays-Bas, l’Italie et l’Espagne ont gelé les lots de vaccins dont ils disposaient. Le tout en stoppant la campagne de vaccination qu’ils avaient tous entamé.
Du coup, la décision de la France n’est en fait qu’une confirmation de ce que, le vaccin AstraZeneca serait dangereux pour l’humain.
Une décision forte
D’après les mots même du président de la République, « la France reprendra les injections du vaccin d’AstraZeneca si l’autorité européenne le permet ». Tout ceci va en sens contraire de la confiance demandée par le premier Ministre, Jean Castex, lors d’un entretien sur la plateforme Twitch dimanche dernier.
Celui-ci estimait qu’il fallait continuer la campagne et avoir confiance au vaccin AstraZeneca, « Sinon on aura des retards dans la vaccination, les Françaises et Français seront moins protégés et la crise sanitaire durera longtemps »