La France se serait bien passée de ce triste record qui touche l’exécutif, au cœur d’affaires judiciaires liées de près ou de loin à des ministres en exercice. En effet, au total ce sont 5 ministres en exercice du gouvernement Castex, qui sont visés par la justice. On revient sur les faits qui sont reprochés à chacun d’entre ces pontes du pouvoir et de l’administration française.
Eric Dupond-Moretti : soupçonné de « prise illégale d’intérêts »
Le sulfureux ministre de la Justice et accessoirement garde des sceaux, est soupçonné de prise illégale d’intérêts dans une affaire liée à ses anciennes fonctions d’avocat.
Tout serait en rapport avec les poursuites qu’il a ordonnées par le passé à l’encontredeux magistrats du parquet national financier (PNF) au sujet des écoutes téléphoniques autour de l’enquête sur Nicolas Sarkozy.
Sébastien Lecornu : soupçonné de « prise illégale d’intérêts »
Le ministre des Outre-mer est lui aussi au coeur d’une tempête judiciaire. Il est notamment soupçonné de prise illégale d’intérêts et « omission de déclaration à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique ». Une enquête a été ouverte en 2019.
Gérard Darmanin : soupçonné pour viol
Ce troisième ministre n’est autre que celui de l’Intérieur. En effet, Gérard Darmanin est accusé par Madame Patterson-Spatz de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance.
Olivier Dussopt : accusé de corruption
Le secrétaire d’Etat à la fonction publique est accusé d’avoir accepté deux lithographies en cadeau en 2017. Pour rappel, à cette époque il était député et maire d’Annonay (Ardèche).
Alain Griset : soupçonné d’abus de confiance dans 2 enquêtes
Le ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) est notamment accusé d’avoir menti sur ses déclarations patrimoniales et d’intérêt. D’après un dossier émis par la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie publique (HATVP) sur lui et transmis en novembre dernier au procureur de la République, ce dernier aurait fait des déclarations de patrimoine ou d’intérêt « ni exactes ni sincères ».
Alain Giset aurait dissimulé des « participations financières détenues dans un plan d’épargne en action (PEA), ainsi que le compte espèce associé, pour un montant total de 171 000 euros ».
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