C’est un coup de tonnerre qui s’est abattu sur le monde politique français ce matin, suite à l’annonce de la nouvelle mise en examen de l’ex-Président de la République française, Nicolas Sarkozy. En effet, ce dernier est accusé d’avoir usé d’un financement occulte pour sa campagne à l’Elysée de 2007. Bien plus qu’un symbole c’est la quatrième mise en accusation de l’ex-patron de l’UMP et des Républicains, pour les mêmes faits. On revient succinctement sur les faits.
Nicolas Sarkozy écroué devant la justice
Alors très effacé de la vie politique ou publique française depuis plusieurs années, Nicolas Sarkozy est rattrapé par des affaires assez sérieuses qui le mettent au cœur d’une conspiration d’Etat et même d’association de malfaiteur.
Du fait notamment de l’origine des financements qui ont servi à sa campagne de 2007 à la présidence de la République.
En effet, Nicolas Sarkozy a été une quatrième fois mis en examen ce vendredi, pour « association de malfaiteurs » dans le cadre de l’enquête contre lui visée quant au financement libyen de sa campagne électorale de 2007.
Annonce faite ce jour par le Parquet National Financier (PNF), qui au passage confirme une note et une information de Mediapart.
Des auditions interminables
Cette mise en examen de Sarkozy intervient après 4 jours d’auditions et d’un interrogatoire verbalement musclé, qui prirent fin lundi dernier. De plus, ce ne sont pas les seuls faits qui sont reprochés à l’ex-Chef de l’Etat.
En effet, est également accusé Nicolas Sarkozy de « corruption », « recel de détournements de fonds publics » et « financement illicite de campagne électorale ». Des faits graves dont s’est toujours défendu le principal accusé.
Désormais placé sous contrôle judiciaire, Nicolas Sarkozy soutient être « totalement innocent dans cette affaire » et dénonce une chasse aux sorcières ainsi qu’un « complot ».