Volkswagen compte densifier sa flotte de véhicules électriques à mesure que le temps passe. Alors qu’aujourd’hui seuls quelques modèles thermiques ont été proposés en pendants électriques, la politique future du constructeur allemand repose sur le lancement de véhicules zéro émission de A à Z et conçus uniquement sur base électrique. Son premier SUV du genre, l’ID.4, est désormais entré en production, sa commercialisation serait imminente. Le temps pour nous de revenir sur ses points forts (et faibles).
L’ID.4 entre en production, enfin
Après une citadine aux allures de crossover, Volkswagen passe la seconde en dévoilant l’ID.4. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un SUV électrique conçu dans le but de concurrencer les modèles e-2008 de Peugeot, e-Kona de Hyundai ou Model Y de Tesla.
Et pour y parvenir, la recette semble avoir été toute trouvée. Notamment en ce qui concerne la plateforme sur laquelle l’ID.4 est conçue. Baptisée MEB, elle profère au véhicule une modularité jamais atteinte auparavant par un constructeur automobile.
En effet, celle-ci embarque de quoi fournir jusqu’à 500 km d’autonomie à l’ID.4 selon le cycle WLTP. Pour rappel, ce cycle très prédictif est celui qui se rapproche le plus des conditions de conduite réelle de la vie de tous les jours.
La production de l’ID.4 est donc lancée à l’usine de Zwickau, en plein cœur de l’Allemagne.
Quelques détails sur l’ID.4
L’auto devrait être proposée en deux versions. Deux et quatre roues motrices. L’objectif est de produire la bagatelle de 300 000 ID.3 et ID.4 en 2021. Soit de quoi approvisionner toute l’Europe et bien plus.
Ce SUV qui devrait en outre être proposé sur le continent nord-américain s’inscrit dans le programme d’électrification de la marque automobile allemande. Seule inconnue à ce jour, le prix de l’ID.4.