Selon un rapport de Santé publique France, le territoire connaît une forte expansion des cas de maladie de Lyme ces dernières années. En 2016, on dénombre pas moins de 55 000 nouveaux cas en France. Malheureusement, la maladie de Lyme est encore mal connue et diagnostiquée. Une identification tardive peut avoir de lourdes conséquences sur la santé d’un individu.
Qu’est-ce que la maladie de Lyme ?
La maladie de Lyme est un mal qui se transmet exclusivement par les morsures d’une tique infectée. Si on la laisse évoluer, elle atteint certains organes et notamment le système nerveux. La maladie évolue sur trois phases, sur plusieurs années. Ces dernières sont de plus en plus graves. Elle se traite avec des antibiotiques, mais l’impact de ces derniers est surtout efficace si la prise se fait tôt. Prise en compte tardivement, la maladie peut devenir réellement handicapante et dangereuse, notamment à cause des atteintes au niveau de la moelle épinière et du cerveau lors de la troisième phase.
Les symptômes sont nombreux et peuvent être de simples maux de tête, de véritables migraines, jusqu’aux complications cardiovasculaires, ou la paralysie. Il peut également y avoir des manifestations cutanées (le fameux érythème migrant), de la fièvre et des nausées.
Pour en savoir plus sur la maladie, nous vous invitons à vous rendre sur cet article très détaillé, proposé par Doctissimo.
Des médecins peu formés
Le problème avec les symptômes de la maladie de Lyme, c’est qu’ils sont très variables et peuvent faire penser à d’autres maladies (en dehors de l’érythème migrant – une grande tache rouge et blanche – que tout le monde n’a pas forcément). Ainsi, les patients sont souvent traités pour d’autres maladies avant que le médecin ne pense à faire une prise de sang pour dépister la maladie de Lyme.
Selon France Lyme, la formation des médecins relative à cette maladie en pleine expansion est largement insuffisante. Ils peuvent également être désarmés face à la souffrance de leurs patients.
En cas de morsure de tique, nous vous conseillons de vous rendre auprès de votre médecin traitant pour lui expliquer la situation. Ce dernier pourra vous prescrire des antibiotiques et une prise de sang, afin d’éviter tout risque de développement ou de contraction de la maladie.
Ça vous a plu ? 4.4/5 (23)