Souvenez-vous : il y a quelque temps, le 11 novembre 2016, un jeune couple s’embrassant avait été agressé verbalement par un adolescent de 17 ans. Le jeune Marin, qui passait par là, a pris la défense du couple… et a subi la colère de l’agresseur.
Le jeune homme s’était retrouvé dans le coma
Armé d’une béquille, l’agresseur s’en était violemment pris à Marin et l’avait frappé à la tête trois fois, avec une rare violence. Ce dernier était tombé inconscient, laissé pour mort par l’agresseur. Marin a été entre la vie et la mort, plongé dans un coma profond. Le jeune homme de 20 ans a cependant ouvert les yeux 11 jours plus tard.
Marin a encore aujourd’hui de grosses séquelles physiques. Sa rééducation continue et promet d’être longue et douloureuse. Il est venu au procès en boitant, un bras replié sur sa poitrine et souffre de tocs, dus à une atteinte au cerveau. Sur sa page Facebook, le jeune homme écrit : « J’ai, depuis un petit moment désormais, abandonné tout espoir de redevenir le Marin d’avant ».
Son agresseur condamné à la peine maximale pour un mineur ?
L’adolescent de 17 ans était déjà connu des services de police pour usage de stupéfiants et problématiques alcooliques. Il était également connu pour avoir un parcours de vie et familial complètement chaotique. Il encourait 15 ans de prison. Pendant le procès, les deux jeunes hommes se sont parlé, en se tutoyant, et Marin a demandé à son agresseur de « changer en prison » pour son bien.
Après trois jours de procès, le verdict est tombé. L’agresseur de Marin devra purger une peine de sept ans et demi de prison, le maximum pour un mineur (on divise la peine encourue par deux). La famille de Marin se dit être déçue, mais la justice a été rendue et, du fait de son âge, l’agresseur ne pouvait être puni davantage.
