Une professeure du lycée Auguste-Renoir, à Asnières (Hauts-de-Seine), a porté plainte cette semaine contre cinq de ses élèves qu’elle accuse d’agression sexuelle. Une affaire surprenante qui pose beaucoup de questions sur l’éducation des jeunes hommes.
Des attouchements en représailles
Les faits remontent à la semaine dernière. Alors que l’enseignante souhaitait écrire un rapport sur des élèves de 1re STMG dont le comportement avait été jugé répréhensible par le règlement du lycée, ces derniers auraient montré leur désaccord d’une manière plutôt hostile.
Dans sa plainte, l’enseignante raconte que les étudiants l’aurait encerclé et procédé à des attouchements sexuels, par simple vengeance.
Un schisme entre les élèves et le corps professoral
Ce sont près de 200 élèves qui accusent aujourd’hui la professeure d’avoir proféré de fausses accusations. Un blocus a même été organisé ce jeudi 30 novembre 2017. De l’autre côté, le corps professoral semble soutenir l’enseignante.
Les cinq étudiants incriminés devraient bientôt être entendus en interne. La direction académique s’est exprimée en ces termes auprès du Parisien : « Il y a une réponse éducative avec la mise en place d’une procédure contradictoire qui peut déboucher sur un conseil de discipline […] Et une réponse judiciaire avec l’étude de la plainte. Nous attendons les résultats pour savoir si les faits sont avérés ».
Depuis l’affaire Weinstein, de plus en plus de femmes témoignent des agressions subies, osent porter plainte et sortir du silence alors qu’elles auraient eu tendance à se taire quelques mois auparavant. Cependant, cette histoire surprend et pose question puisqu’elle oppose une figure d’autorité, victime, à des élèves encore potentiellement mineurs.
Affaire à suivre !
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