C’est quand-même fou ce que le monde devient. Alors qu’on pensait l’année 2020 paisible et calme pour l’humanité, voilà que nous devons faire face à trois problèmes majeurs. Notamment le ralentissement de l’économie, la pandémie de COVID-19 et le terrorisme. Dans ce dernier registre, samedi dernier la ville de Reading près de Londres, fut le théâtre d’une attaque au couteau qui a ensuite été classifiée comme terroriste par la police locale. Nous revenons sur les faits.
Un weekend tout sauf paisible
Le Royaume-Uni est probablement le pays occidental qui aura connu le plus grand nombre d’attaques terroristes des 5 dernières années. En effet, bien que les attaques soient de moins grande ampleur c’est leur régularité et le mode opératoire qui inquiètent. On parle ici d’attaque au couteau, à la voiture-bélier ou à la batte de baseball.
Samedi dernier ce fut encore le cas dans un pays qui est pourtant très peu actif sur la scène des affrontements entre groupuscules terroristes armés et les puissances militaires mondiales au Moyen-Orient.
Dans la petite ville de Reading, située à 60 km de Londres la capitale britannique, un suspect âgé de 25 ans seulement, a été arrêté dans un parc public. Celui-ci a été identifié par les vidéo de surveillance, comme étant l’auteur d’une sanglante attaque au couteau.
Tout s’est déroulé samedi alors qu’une manifestation antiraciste « Black Lives Matter » se tenait à Reading.
Quelles sont les revendications ?
Pour l’heure les revendications de l’assaillant demeurent inconnues. De même que son identité qui est tenue secrète par la police de la vallée de la Tamise. Cependant, les journalistes locaux affirment qu’il s’agirait d’un certain Khairi S. Un réfugié Libyen dont la santé mentale est considérée comme « facteur majeur » dans la prise de décision de l’attaque au couteau.
D’ailleurs, durant son interpellation Khairi S « n’a pas dit un mot », comme le fait remarquer Amir Hadyoon, un livreur de 31 ans ayant vécu la scène de l’interpellation.
