Marché immobilier en 2017 : à quoi doit-on s’attendre ?
En 2016, les taux d’intérêts du crédit immobilier ont atteint des seuils historiquement bas. Cette situation a dynamisé l’activité du marché, offrant l’opportunité à de nombreux ménages de devenir propriétaire, tout en facilitant l’investissement. Mais que faut-il attendre de 2017 ? Comment le marché va-t-il évoluer ? Eléments d’explication.
Bilan du premier trimestre 2017
Il est toujours temps d’acheter votre propre logement : vous pouvez par exemple vous renseigner à propos du crédit Vousfinancer. De nombreux acquéreurs et acheteurs semblent l’avoir compris. Le fait est que contrairement à ce que le marché a l’habitude de démontrer, la première partie de l’année 2017 a continué sur la lancée dynamique amorcée l’année précédente.
D’ordinaire, les saisons hivernales sont plutôt calmes sur le marché des habitations. Il en va de même concernant les périodes pré-électorales. Ces dernières voient généralement se geler l’activité et les transactions immobilières.
Mais cette année, il n’en est rien. Les acteurs du marché sont conscients que les taux d’intérêt du crédit immobilier ont atteint leur niveau le plus bas dans le courant du mois de novembre 2016. Ils continuent donc d’acheter, en espérant profiter par ailleurs de la remontée des prix au m².
Crédit immobilier et urgence des ménages
Il existe plusieurs raisons à ce phénomène d’urgence. Bien sûr, l’augmentation du coût du crédit immobilier est en cause, au même titre que les perspectives de retour sur investissement. Mais cela ne suffit peut-être pas à expliquer des chiffres si impressionnants : par exemple, les ventes de neuf ont augmenté de 20% depuis le début de l’année.
L’approche des élections présidentielles opère notamment une crainte vis-à-vis des incitations au logement locatif. Les investisseurs veulent profiter du dispositif Pinel tant qu’il en est encore temps, c’est-à-dire jusqu’en décembre 2017 (cliquez ici pour en savoir plus). En effet, la plupart des candidats n’ont pas exprimé le souhait de reconduire la loi au-delà de cette échéance. Pour un certain nombre, il est même question de l’abroger.
D’autre part, un sentiment d’optimisme anime les ménages français. L’emploi retrouve une certaine dynamique, ce qui s’accompagne d’une vision de long terme de plus en plus partagée. Cela se traduit par une véritable volonté de construire un foyer, et donc de devenir propriétaire de sa résidence principale.
Tant que les taux d’intérêt remontent à rythme acceptable (plus d’infos ici), le crédit immobilier reste très prisé par un grand nombre d’acquéreurs potentiels.
Ce qu’il faut espérer de la suite
Il faudra attendre le résultat de l’élection présidentielle pour en être complètement certain. Ce qui est sûr, c’est que les taux d’intérêt vont continuer d’augmenter, au même titre que le prix des habitations. C’est pourquoi le sentiment d’urgence va tendre à rester ancré dans les comportements des acteurs du marché.
En parallèle, un écart se creuse progressivement entre l’offre et la demande. Plus les acheteurs seront nombreux, moins les mises en vente seront suffisantes pour les satisfaire. Au final, la hausse des prix va s’accentuer. A Paris, cette situation est d’autant plus vraie : phénomène rare, la demande a augmenté de 30%, contre 20% en ce qui concerne l’offre (visitez ce lien pour plus d’informations).
Cette situation n’est toutefois pas définitive, puisque l’inflation va atteindre un niveau suffisant pour dissuader une certaine frange d’acquéreurs. En conséquence, les prix se stabiliseront, voire diminueront.
Par ailleurs, de plus en plus de jeunes acheteurs considèrent qu’il est aujourd’hui plus difficile de devenir propriétaire qu’à l’époque de leurs parents. Le logement est particulièrement cher en France. Cela limite d’autant plus les ambitions des nouveaux entrants sur le marché, tout en freinant le recours au crédit immobilier.