Le sang a de nouveau coulé sur les cotes des îles Féroé danoises, lors du premier massacre des globicéphales de l’année.
Mercredi 6 juillet, aux environs de midi, un groupe de 30 à 50 globicéphales (baleines et dauphins pilotes) a été massacré lors du premier grindadráp de l’année, sur l’île de Viðoy, dans l’archipel danois des îles Féroé.
Chaque année de juin à septembre, les îles Féroés sont le théâtre d’un massacre pouvant aller jusqu’à 800 cétacés par saison. Le grindadráp (ou grind, littéralement: « mise à mort des baleines »), une tradition ancienne et sanglante qui consiste à piéger ces animaux dans une baie ou un fjord afin de les tuer à mains nues, a vu le jour à une époque où la chasse était difficile et où la viande de baleine était utilisée pour se nourrir. Elle s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui, où elle n’a plus qu’une vocation: le divertissement. Et les techniques actuelles sont très meurtrières pour les baleines… L’an dernier, 250 baleines pilotes avaient été massacrées en une seule journée.
#UPDATE : Blood spills on to the #FaroeIslands in the first pilot whale slaughter of the year https://t.co/YIn5fT4AlS pic.twitter.com/wtw0a0otrR
— Sea Shepherd (@seashepherd) 7 juillet 2016
#FaroeIslands #Grindadráp Tradición horrorosa… pic.twitter.com/7sAe4PpVzj
— Javiera Zambrano V. (@Javizambranov) 8 juillet 2016
Cette pratique est donc très controversée, et l’ONG Sea Shepherd a mis un point d’honneur à combattre le « grind » pour tenter chaque année de sauver dauphins et baleines en patrouillant de l’aube au coucher du soleil. Mais voilà, Sea Shepherd dérange… En 2015, l’équipage international du Bob Barker, le bateau de Sea Shepherd, s’est vu refusé, illégalement, l’entrée aux îles Féroé par le Danemark. En 2016, une nouvelle loi a été votée dans l’archipel, stipulant l’obligation pour les volontaires de Sea Shepherd d’obtenir un visa pour pénétrer sur le territoire féringien.
Une pratique légale ?
Alors le grindadráp est-il légal ? Les îles Féroé appartiennent au Danemark, qui est signataire de la convention de Berne , visant à lutter contre ce genre de pratiques. Cette dernière a classé le globicéphale noir (appelé baleine pilote ou dauphin pilote) comme une espèce strictement protégée.
Cependant, l’archipel ne fait pas partie de l’Union européenne et possède son propre gouvernement. Ainsi, les îles Féroé ne sont pas légalement tenues de respecter cette convention. Or en 2015, deux navires de guerre de la marine nationale danoise ont patrouillé pour assurer le bon déroulement du grindadráp, une infraction à la convention de Berne.
Suite au massacre de 150 dauphins le 23 juillet 2015, Sea Shepherd mettait en ligne la vidéo de cette journée sanglante:
Une tradition qui n’a plus aucun sens
Les féringiens parlent de tradition, mais celle-ci est née quand les hommes allaient chasser au moyen de barques en bois et de rames. À l’époque (cette chasse est relatée la première fois en 1584), ils signalaient la présence des baleines en faisant des feux. Ils faisaient cela pour survivre, les baleines étant leur principale source de protéine. Tout prenait beaucoup de temps et les pertes coté cétacés n’étaient pas importantes. Aujourd’hui, la « chasse » ressemble en rien à la tradition d’antan. Des hélicoptères, des ferrys et des bateaux sont utilisés, et tout le monde est impliqué, même les joueurs de l’équipe de foot nationale , comme le souligne Sea Shepherd dans une vidéo Facebook.
La viande de baleine était donc autrefois considérée comme une précieuse source de nourriture pour les îles Féroé. À présent, les locaux n’ont plus besoin de cette viande de baleine, d’autant qu’elle présente un taux de mercure beaucoup trop élevé pour la consommation. De plus, la viande est largement gaspillée.
Certainement pas un endroit à visiter.
Primitif,rétrograde,ect…….
C’EST écoeurant de voir ce massacre c’est inhumain dans quel monde nous vivons ?vous êtes des barbares et vous méritez que ça vous arrives et nous on regarde vous faire massacrer.Laissez la nature tranquille pauvre débile de déchets de la nature.il faut publier un max pour ce que vous faites s’arrête